Les anciennes carrières d’Issy sont essentiellement situées dans la zone comprise entre l'actuelle place Léon Blum, le chemin de Saint-Cloud et le quartier du Fort.
L’exploitation (pour la production de pierres calcaires et de craie) tient un rôle important dans l’activité locale pendant une grande partie du 19ème siècle. La craie était notamment utilisée pour la fabrication de deux dérivés : la chaux et le blanc dit « de Meudon » ou « d’Espagne », aux multiples usages domestiques et industriels (colorants, mastics, etc...).
L’exploitation commence à partir de 1820 - 1825, à l’exemple de la crayère Bilbille et Fayard (ouverte en 1826 à l’emplacement actuel du n° 141/143 avenue de Verdun) et de l’établissement Demarne (créé en 1840 à l’emplacement de l’actuel jardin botanique), qui se tourne très tôt vers la fabrication du blanc de Meudon.
L’exploitation (pour la production de pierres calcaires et de craie) tient un rôle important dans l’activité locale pendant une grande partie du 19ème siècle. La craie était notamment utilisée pour la fabrication de deux dérivés : la chaux et le blanc dit « de Meudon » ou « d’Espagne », aux multiples usages domestiques et industriels (colorants, mastics, etc...).
L’exploitation commence à partir de 1820 - 1825, à l’exemple de la crayère Bilbille et Fayard (ouverte en 1826 à l’emplacement actuel du n° 141/143 avenue de Verdun) et de l’établissement Demarne (créé en 1840 à l’emplacement de l’actuel jardin botanique), qui se tourne très tôt vers la fabrication du blanc de Meudon.
Les carriers pratiquent des bouches de cavage à flanc de colline. Ils poursuivent ensuite l’extraction en souterrain, sur deux étages reliés entre eux par des galeries en pente douce. Les exploitations forment aujourd’hui une sorte d’immense damier, aux galeries voûtées en plein cintre, larges d’environ 4 mètres pour 6 mètres de haut.
Les carriers cessent leur activité vers 1925 - 1930, laissant des kilomètres de galeries vides. Ces dernières connaissent alors plusieurs usages. Elles sont d’abord louées à des champignonnistes qui en apprécient les constantes atmosphériques et l’aménagement tout en longueur (certains ont d’ailleurs pu s’installer avant même la cessation des exploitations). Puis elles sont utilisées - pour les mêmes raisons - comme mûrisseries de bananes et enfin comme caves à vins.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, qui voit la fermeture des champignonnières, les galeries ont aussi servi d’abris contre les bombardements.
Les carriers cessent leur activité vers 1925 - 1930, laissant des kilomètres de galeries vides. Ces dernières connaissent alors plusieurs usages. Elles sont d’abord louées à des champignonnistes qui en apprécient les constantes atmosphériques et l’aménagement tout en longueur (certains ont d’ailleurs pu s’installer avant même la cessation des exploitations). Puis elles sont utilisées - pour les mêmes raisons - comme mûrisseries de bananes et enfin comme caves à vins.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, qui voit la fermeture des champignonnières, les galeries ont aussi servi d’abris contre les bombardements.